L'UMP et la France qui a peur
Le scrutin présidentiel 2012 est contrarié par le réveil déculpabilisé de deux France :
- celle qui a mal,
- celle qui a peur.
La première fonctionne dans la revanche. Elle attend des sanctions.
La seconde fonctionne dans l'alerte. C'est probablement l'échec dans la gestion de la sécurité qui pénalise beaucoup l'UMP actuellement. Avec une victoire sur ce volet, beaucoup d'autres griefs auraient été pardonnés.
Il est d'ailleurs surprenant d'entendre des responsables PS reprocher à l'UMP de parler d'identité ou d'insécurité. Pour ne pas faire monter le Front de Gauche, le PS a-t-il renoncé à parler de la pauvreté ou des excès des milieux financiers ?
La France qui a peur a exprimé une alerte. Si l'UMP montre qu'elle l'a entendue, les actuels pourcentages de reports de voix pourront significativement évoluer et la donne du second tour en sera directement impactée.