Affaire hôpital de Grenoble : Cécilia Durieu demande de "regarder les réalités en face"
La candidate UMP dans la 4ème circonscription de l'Isère, Cécilia Durieu, a été l'une des premières à réagir face à la violence extrême de l'expédition punitive d'une bande au sein même de l'hôpital Michallon de Grenoble.
Dans un communiqué, elle demande que les "réalités soient regardées en face".
Elle déclare notamment :
"Je suis très choquée par l’agression d’un médecin et de trois autres membres du personnel soignant de l’hôpital Michallon à Grenoble par une bande de cinq à sept voyous.
Choquée d’une part par la violence inouïe de l’agression, lors de laquelle les malfrats sont rentrés en hurlant dans l’hôpital avant de littéralement passer à tabac le médecin.
Choquée d’autre part par les raisons invoquées de l’agression, les malfrats reprochant au médecin de ne pas avoir pris soin d’une proche, qui n’est selon l’hôpital même pas dans un état grave.
Cette agression nous rappelle l’importance des valeurs de respect, de responsabilité et de fermeté, qui sont chères à tous les français.
Face à ces signaux d’insécurité, les politiques doivent réagir.
D’abord en reconnaissant et en parlant objectivement des problèmes, qui malheureusement existent, sans faire l’autruche comme le fait régulièrement le PS et sans non plus diaboliser la situation.
Ensuite en agissant, en utilisant tous les leviers à notre disposition : la prévention, la répression mais aussi l’innovation. L’innovation car il est d’une part nécessaire de copier ce qui marche en matière de prévention et de répression à l’étranger, mais aussi parce qu’il faut être inventif, mener des expérimentations dans certains territoires avant de les déployer dans toutes les zones sensibles pour venir à bout, progressivement, de la délinquance.
C’est un travail de longue haleine mais c’est à cette tâche d’innovation en matière de sécurité que les politiques, et notamment les jeunes politiques, doivent s’atteler, car la qualité de vie des français en dépend."
La Secrétaire Nationale de l'UMP devrait faire des propositions concrètes sur ce dossier dans les prochains jours en plein coeur de sa campagne électorale face à un enjeu qui est en tête des préoccupations des habitants de l'agglomération grenobloise : l'agglomération qui fait peur par les violences extrêmes qu'elle produit désormais régulièrement.