L'UMP en peine d'envie
Le principal danger qui guette les candidats UMP le 10 juin : la démobilisation d'une partie de leur électorat.
Depuis le 6 mai, bon nombre d'électeurs ont "moins envie". Ils ont intégré l'idée d'une victoire de la gauche et la "revanche" lors des législatives ne les mobilise pas.
Le conflit sur le leadership a également frappé.
La politique est tombée dans une espèce de routine comme si "la mise à l'écart" de Nicolas Sarkozy avait enlevé une énergie à une forte partie de citoyens.
Hollande et Ayrault gèrent avec habileté les annonces pour mobiliser les couches populaires de la gauche. Faute de radicalisation, l'abstention record guette et les surprises de ce fait pourraient être amples et peu cohérentes.