UMP : la course à trois étapes
La course à la Présidence de l'UMP est une compétition à trois étapes.
1) L'étape actuelle : la pagaille : chaque composante cherche à montrer ses "muscles". Il va donc y avoir une explosion de candidatures : Fillon, Copé, NKM, Dord, Mariton, Chatel, Estrosi ...
2) A compter de mi-septembre, une première décantation interviendra : les "plus petits" candidats engageront les négociations auprès des "principaux candidats". Dans ce schéma de regroupements par étapes, l'inconnue reste Nicolas Sarkozy. L'actuelle implosion lui convient puisqu'elle donne le sentiment qu'il était le ciment de l'unité d'hier. Il réunit ses "amis" à Nice vers le 20 août. Circule de plus en plus la rumeur que le retrait durable de Sarkozy serait exclu.
3) L'intérêt de tous (à l'exception de Fillon et de Copé) mais y compris de Nicolas Sarkozy c'est que l'élection du Président de l'UMP ne soit pas un gage sur la prochaine présidentielle. Par conséquent, il faut choisir un "sage" dont l'esprit et l'état civil l'excluent de 2017. Alain Juppé est le seul à avoir, à ce jour, exclu 2017 y compris dans ses déclarations officielles. Plus ce sera la "pagaille", plus l'hypothèse Juppé deviendra une issue de synthèse.
Le seul obstacle sur la route pour Alain Juppé ce sont les sondages. Si les sondages donnent à mi-septembre un leader voulu par la militants avec une large majorité, ce sera difficile de faire obstacle. Si la "libanisation" de l'UMP se traduit dans des sondages par des résultats très éclatés, Alain Juppé deviendra le dénominateur commun ; d'où son attente de candidature pour ne pas se mêler à la pagaille actuelle.
Les sondages de mi-septembre vont manifestement occuper une place particulière dans ce processus encore très incertain.
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