Guillaume Peltier et la nouvelle vague
Si la France respecte les fondamentaux des autres démocraties comparables qui s'expriment ces derniers mois, la vague porteuse devrait être celle du «freshman».
C'est un concept compliqué qui est un mélange de plusieurs qualités :
- jeunesse,
- nouveauté,
- mais professionnalisme et compétence.
Le «freshman» n’est pas un novice, loin s’en faut.
A cette étape, il il importer de dégager un style bien davantage qu’un contenu.
Dans le temps, l’un ne sera pas dissociable de l’autre. Mais à cette première étape, ce sont les traits de tempérament qui comptent.
La France est en train de vivre une remise en question considérable de ses repères politiques.
Il paraît probable que le besoin de neuf marquera les prochaines élections locales de mars 2014.
Les images vont porter les projets. Cela ne signifie pas que les images vont remplacer les projets, loin s’en faut.
La démocratie locale, parce que marquée par la proximité, va devenir l’une des plus consommatrices qui soit. Rien ne remplacera donc l’engagement précis de proximité.
Mais la prime ira à celles et à ceux qui sont capables de saisir les attentes de cette nouvelle vague de l'opinion.
Guillaume Peltier est l'une des valeurs sûres de l'actuelle opposition nationale. Il a engagé la bataille de fond qui est celle des idées et des valeurs. C'est la bataille fondamentale qui précède toujours la victoire ou la défaite politique.
Bill Bernbach, publicitaire de renom, avait une formule redoutable «ne mesurez pas l’opinion, faites la».
Avec Guillaume Peltier, une partie de l'actuelle opposition est en train de suivre ce conseil avisé. Elle a ouvert le vrai chantier préalable à toute conquête : la bataille des idées, des valeurs, des symboles.
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