Grenoble : Philippe Bedouret confirme sa candidature aux primaires ouvertes
C'est par un mail diffusé assez largement que Philippe Bedouret vient de confirmer sa candidature aux primaires ouvertes pour 2014.
Dans ce mail, il se présente de la façon suivante :
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Qui suis-je ?
Issu d’une famille grenobloise de la classe moyenne. J’ai 50 ans, je suis né, j’ai vécu, je vis et j’habite Grenoble. Je préside le Rassemblement pour le Renouveau de l’Agglomération Grenobloise que nous avons fondé en novembre 2011. Je connais parfaitement la gestion publique. J'aime ma ville et son agglomération et je m'intéresse particulièrement aux problèmes économiques et sociaux quotidiens des Grenoblois. Je participe activement à la vie associative. Je suis un passionné de Rugby. J’ai un casier judiciaire vierge.
Ma formation : Etudes primaires, secondaires et universitaires à Grenoble. Je suis titulaire d’une Maîtrise de droit privé, d’un DEA d’histoire du Droit et d’un DEA Administration Publique de la Faculté de droit de Grenoble. Diplômé de l’Ecole Nationale du Trésor. J'ai soutenu ensuite à Paris une thèse de doctorat, puis une thèse de Post-doctorat en histoire des idées politiques à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes.
Mon métier : Je suis cadre supérieur de la fonction publique d’Etat et directeur d’un centre formation de Sciences Po Grenoble.
Pourquoi je veux être candidat ? Pour être le candidat du renouvellement, de l’anti-corruption, de l’honnêteté en mars 2014 et donc pour faire gagner la droite et le centre-droit à Grenoble. Mais pour gagner face à une gauche omnipotente, il faudra l’union parfaite de nos forces. Il ne faudra qu'un seul candidat légitime, c’est pour cela que j’ai été le premier à demander des primaires ouvertes ( voir article du DL du 21 janvier 2013).
Qu’est ce que le Rassemblement pour le Renouveau de l’Agglomération Grenobloise ?
Le RRAG est un mouvement d’opposition Grenoblois qui compte déjà plus de 250 adhérents. Il est composé de gaullistes, de libéraux, de centristes et de patriotes qui s'opposent réellement, sans concession , mais sans outrance, à l’équipe municipale socialiste de Michel Destot, mais aussi à celle de Marc Baïetto à la Métro.
Le RRAG s’oppose à la gestion publique désastreuse de la ville de Grenoble, de la Métro et des nombreuses SEM qui ont conduit à un endettement catastrophique et non maîtrisé. Alpexpo est le meilleur exemple de cette incompétence notoire. Une gestion publique saine et transparente exigera un retour aux fondamentaux et à une baisse drastique des dépenses de fonctionnement, des subventions et le renoncement aux projets somptuaires.
Le RRAG s’oppose aux investissements publics ruineux et inutiles. Le stade des Alpes est un échec magistral de plus de 80 millions d’euros. Dans le cadre de la délégation de service public, il va encore coûter des millions d’euros en fonctionnement aux contribuables de l’agglomération. D’autres projets pharaoniques qui vont ruiner Grenoble sont prêts à être lancés par les socialistes.
Le RRAG s’oppose au bétonnage de la ville et de l’agglomération qui atteint désormais son paroxysme. Les réalisations et les projets de densification totale se suivent et s’accumulent après Vigny-Musset, la Caserne de Bonne, Bouchayer-Viallet, les projets Portzamparc veulent bétonner l’Esplanade, puis viendra la Presqu’ile scientifique, puis…..Les parkings et les espaces verts disparaissent à mesure de l’avancée du béton.
Le RRAG dénonce les terribles échecs des socialistes Grenoblois et Isérois notamment le rejet par la commission d’enquête publique du dossier de contournement de Grenoble (Rocade Nord). Le rejet de ce dossier est dangereux pour la circulation à Grenoble.
La montée constante de l’insécurité, la saturation de la circulation automobile, le rejet de la candidature de Grenoble aux jeux olympiques de 2018 sont autant exemples d’échecs retentissants pour l’image de Grenoble.
Mais le RRAG n’est pas partisan d’une opposition stérile qui ne saurait que critiquer. Nous avons élaboré un programme pour Grenoble, que nous dévoilerons lors des primaires ouvertes de la droite et du centre-droit."
Philippe Bedouret connaît bien la politique grenobloise. En 2007, il avait été l'un des rapporteurs très actifs d'une commission du Forum de l'Alternance alors co-présidé par Alain Carignon et Henri Baile, club de réflexion destiné à cette époque à préparer la base thématique des législatives de 2007 et des municipales de 2008.
Sa candidature montre l'accueil positif dont bénéficie l'initiative des primaires ouvertes dans l'agglomération grenobloise.