Gaz Electricité de Grenoble (GEG) entre en crise avec 61 suppressions d'emplois
Lundi, le Conseil Municipal de Grenoble se réunit sur le Compte Administratif 2012 : climat calme, pas de problème semble-t-il à entendre la majorité et même l'opposition.
Depuis mercredi (soit 48 heures après le Conseil Municipal), les rumeurs d'une première vague importante de licenciements (61) à GEG (Gaz Electricité de Grenoble) s'amplifient, s'officialisent.
Aujourd'hui, c'est officiel.
Fin janvier 2013, le contenu du rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur Gaz Electricité de Grenoble (GEG) tirait l'alerte.
Le Conseil Municipal de Grenoble se déroule, avec à l'ordre du jour le point financier sur l'année 2012, et il ne débat pas de la crise financière du principal organisme para-municipal de la Ville de Grenoble.
Cette réalité des faits établit à elle seule le niveau de gravité de la crise de tout un sytème politique local.
Les 61 premières suppressions d'emplois à GEG ne seraient qu'un début.
D'autres mesures de ce type dans d'autres organismes seraient actuellement repoussées pour cause d'élections municipales.
C'est une crise grave qui impacte directement un organisme géré par l'un des dauphins de Michel Destot (Jérôme Safar, Président de GEG) et qui intervient dans un contexte de très grande surprise pour le grand public.