JM Le Pen cherche à reprendre des électeurs à Sarkozy
Le leader du Front National doit faire face à deux nouveaux éléments. D'une part, il a modéré son image. D'autre part, un autre leader de droite fait référence à des thèmes "voisins". Ces deux facteurs peuvent limiter singulièrement son espace et donc sa marge ultime de progression.
Et si le second tour s'éloignait ?
La question doit être posée. Trois facteurs importants y contribuent.
Tout d'abord, en 2002, la cohabitation avait positionné Le Pen comme seul "anti-système" avec une coupure droite / gauche nuancée par les décisions de la cohabitation. 2007 n'intervient pas dans un tel climat.
Ensuite, Le Pen a modéré son image. Par le nombre de ses candidatures, il fait presque partie du système ou du moins du système de la présidentielle.
Enfin, au moment où il modère son image, il doit essuyer les assauts d'un candidat de droite qui décomplexe la droite.
Son espace politique se limite donc considérablement.
C'est peut-être la campagne de trop du leader frontiste. La reprise du "flambeau" par sa fille ou par Gollnisch aurait probablement permis un salutaire changement dés l'instant que l'intéressé se situait dans le droit héritage du leader charismatique dont chacun salue le parcours hors du commun.
Le deuxième tour va se jouer à la barre des 20 %. Elle paraît haute même si le seuil des 15 % doit être franchi par l'intéressé qui peut compte rsur un bonus des urnes face au sondage mais un bonus à nuancer en raison de la moindre diabolisation du vote FN.