Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy face aux tourbillons des affaires
La Présidentielle 2007 vivra-t-elle à son tour les dernières semaines dans le contexte nauséabond d'affaires à rebondissements ? La vie publique Française est-elle tombée dans cette pratique américaine de l'élimination par discrédit moral ?
La France ouvre une nouvelle époque de sa communication. Les "affaires" vont occuper une place de plus en plus importante. La raison est simple. Les victoires se gagnent par élimination. C'est triste pour l'ego des candidats. Mais le vainqueur est désormais celui que l'on déteste le moins.
Si la présidentielle donne le ton, un échelon supplémentaire sera connu par les législatives et un ton supérieur lors des municipales. A la sortie de cette échéance, la France aura totalement américanisé ses campagnes sans le dire et surtout sans le reconnaître.
Les législatives vont ouvrir les "affaires intimes". Les présidentielles devraient se limiter aux aspects financiers et patrimoniaux.
La "politique people" est consacrée basée sur les travers à révéler. La désacralisation des élites franchit un nouveau seuil. Cette évolution est désormais inscrite dans les tendances structurelles.